Nous approchons d’une p\u00e9riode annuelle qui est une sorte de fen\u00eatre pour chacun de nous, un moment pour retrouver nos valeurs et les incarner.
\nCette fen\u00eatre s’ouvre le 11\/11 et se ferme le 22\/11.
\n11 et 22 sont 2 nombres ma\u00eetres, et ils forment un portail. <\/p>\n
C’est l’occasion de nous recentrer, nous rappeler qui nous sommes, v\u00e9rifier que nous sommes bien sur notre propre chemin, et nous poser quelques questions…
\nSuis-je aujourd’hui en phase avec mes aspirations profondes ?
\nEst-ce que j’offre mon temps \u00e0 ce qui fait vibrer mon c\u0153ur ?
\nSuis-je suffisamment en harmonie pour \u00eatre confiant en ce qui vient ?
\nLe monde se transforme. Est-ce que je crois en lui, en ce futur radieux que je veux offrir aux enfants des enfants de mes enfants ?<\/p>\n
Nous pouvons ouvrir chacun cette fen\u00eatre.
\nNous avons le pouvoir de changer le monde, de le soutenir avec paix et bienveillance, sagesse et d\u00e9termination.
\nMais pour cel\u00e0, il est indispensable d’\u00eatre soi, d’ancrer nos valeurs dans notre vie. <\/p>\n
Ces 11 jours de novembre sont un appel au calme.<\/p>\n
En \u00e9nerg\u00e9tique chinoise, l’hiver a d\u00e9but\u00e9 ce mercredi 8 novembre. C’est le temps o\u00f9 l’\u00e9nergie devient profonde et silencieuse, o\u00f9 la terre met au repos et transforme. Un moment d’accalmie dont nous pouvons profiter individuellement pour m\u00fbrir nos projets, nos envies, nos r\u00eaves.<\/p>\n
Voici une histoire tir\u00e9e de la mythologie chinoise. Elle symbolise la d\u00e9termination, le courage, et la foi en l’avenir que nous cr\u00e9ons. C’est aussi un symbole. Nous ne cr\u00e9ons pas que pour nous, mais aussi et surtout pour les enfants des enfants… de nos enfants.<\/p>\n
Un vieil homme du nom de Yu Gong (\u00ab\u00a0vieillard idiot\u00a0\u00bb) \u00e2g\u00e9 de 90 ans, habitait avec sa famille entre deux tr\u00e8s hautes montagnes. Il devait faire des d\u00e9tours pour aller et venir car les chemins n\u2019\u00e9taient pas tr\u00e8s praticables, et c\u2019\u00e9tait difficile.
\nIl d\u00e9cida donc un jour de d\u00e9placer les deux montagnes.<\/p>\n
Avec trois de ses fils , Yu Gong se mit \u00e0 d\u00e9terrer, casser les blocs de terre, ciseler les pierres, porter des paniers pour transporter le tout vers la mer de Bohai. <\/p>\n
Un autre vieil homme du nom de Zhi Sou (\u00ab\u00a0vieillard sage\u00a0\u00bb) habitait en bordure du fleuve jaune, et voyait Yu Gong, ses enfants et ses petits-enfants creuser les montagnes inlassablement. Il se moqua du vieillard : \u00ab Que tu es stupide ! A ton \u00e2ge et avec si peu de force, tu ne peux m\u00eame pas retirer un brin de chaume, que peux-tu faire avec toute cette boue et ces pierres ? \u00bb<\/p>\n
Yu Gong lui r\u00e9pondit : \u00ab Ne pouvez-vous pas changer d\u2019avis ? Quand je serai mort, il y aura encore mes fils ! Mes fils auront des fils, ces petits-fils auront \u00e9galement leurs fils et ainsi de suite, c\u2019est sans fin ! Et nous aurons raison de ces deux montagnes \u00bb<\/p>\n
L\u2019Empereur du ciel entendit les 2 hommes et fut \u00e9mu par la pers\u00e9v\u00e9rance de Yu Gong. Il envoya deux guerriers c\u00e9lestes qui d\u00e9plac\u00e8rent pour lui les deux montagnes.
\nD\u00e8s lors, du sud de la province du Henan jusqu\u2019\u00e0 la rive sud de la rivi\u00e8re Han, il n\u2019y a plus de barri\u00e8re montagneuse.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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